L’ouragan annule vos plans de voyage. Qui rembourse ?
 Normalement, c’est l’assureur.
Je dis normalement, car pour tout contrat d’assurance, il y a des exceptions. 

Vous êtes là-bas

Vous êtes  au bord de la piscine et soudain on vous annonce qu’il faudra partir en fin de journée . Le pire ouragan à avoir frappé les Antilles depuis des décennies menace. Mais il reste encore six jours à vos vacances, dûment payées il y a plusieurs mois.

Par de problème, car la garantie « Interruption de voyage » s’applique à votre police d’assurance voyage, que ce soit celle de votre assurance collective (offerte par votre employeur), celle de votre carte de crédit ou la couverture complémentaire achetée auprès d’un assureur ou chez l’agent de voyage (normalement, toutes ces couvertures se ressemblent).

 

Cette clause s’applique quand le gouvernement inscrit sur le site internet d’Affaires mondiales Canada (qu’on peut consulter ici : voyage.gc.ca/voyager/avertissements) un avertissement de ne pas voyager dans un pays en cas d’absolue nécessité, notamment pour cause de catastrophe naturelle. Cette mention doit toutefois avoir été ajoutée après que vous ayez souscrit l’assurance voyage.

La garantie « Interruption de voyage » s’applique, car vous avez contracté votre assurance il y a quelques semaines. Ce ne sera pas le cas si vous avez réservé avion et hôtel ce matin, car l’avertissement du gouvernement était bien lisible sur le site d’Affaires mondiales depuis avant-hier. L’assureur a donc tous les droits de refuser de vous rembourser.

Ce qui est couvert

Normalement, l’assureur rembourse tout ce qui est essentiel à votre retour : frais de subsistance, hébergement, transport (taxi, voiture de location), repas, appels téléphoniques, internet, avion, etc. C’est écrit directement dans le contrat d’assurance.

 

CONSEILS

Peu importe votre situation, appelez immédiatement votre assureur, voyagiste ou agent de voyage et conservez tous vos reçus.

Certaines situations qui ne sont pas couvertes par l’assurance voyage peuvent l’être par le Fonds d’indemnisation des agents de voyage (si l’agence a un permis de l’OPC)